MENU

samedi 27 février 2021

Playlist de février 2021

Le mois de février fut chaotique à bien des égards, et je crois que mes écoutes musicales en sont un maigre reflet. J'ai écouté énormément de choses que j'ai adoré. Je retiens néanmoins ma plongée dans l'univers de Pomme, chanteuse au timbre doux et aux paroles mélancoliques qui ont su me parler en cette période sombre. 

Fleshwater - Linda Claire

Architects - Discourse Is Dead

Cult of Luna - Three Bridges

Stick To Your Guns - Forgiveness Of Self

Gojira - Born For One Thing

Moonspell - The Greater Good

Normandie - Jericho

Véhémence - Épopée, Par le Sang Versé

Red Hot Chili Peppers - Savior

Mahmood - Inuyasha

Amorphis - Brother And Sister

Every Time I Die - AWOL

Harakiri For The Sky - Us Against December Skies

Pomme - les séquoias

Erra - Divisionary

mardi 23 février 2021

Même pas en rêve, tome 1 de Seven


Titre : Même pas en rêve, tome 1
Autrice : Seven
Genre : Romance
Editions : BMR
Parution : 20 janvier 2021
Mots clés : romance, ennemies to lovers



Résumé :

Danielle et Noah se disputent comme chien et chat depuis leur plus tendre enfance. Une seule règle : tous les coups sont permis !
Mais une nuit ensemble à la fin du lycée rebat les cartes de leur relation.
Dix ans plus tard, des vacances entre amis les oblige à cohabiter dans un chalet en forêt. Danielle est catégorique : rien n'a changé entre eux, et surtout pas cette nuit fatidique, des années auparavant. Danielle déteste toujours autant Noah, avec son flegme naturel et son sourire de diable. Lui aussi, d'ailleurs, ne la supporte pas... n'est-ce pas ?

Mon avis :

Un ennemies to lovers classique qui ravira les fans du genre. Dans mon cas, il a surtout permis de me faire passer le temps et de se lire avec une facilité déconcertante. 

Dany et Noah se disputent depuis leur enfance. Tous les coups sont permis et aucun des deux ne s'avouent vaincu. Mais un jour, Dany vit le deuil de son chien. Et Noah profite de cette brèche pour se montrer sous un autre jour. Lors d'une soirée unique, l'un et l'autre se rapproche dans tous les sens du terme... 

« Il avait été le premier garçon que j'avais détesté. Il avait été à l'origine de mes premières punitions, mes premiers bobos, mes premières heures de colle. Et voilà qu'il était mon premier baiser. »

Le récit reprend presque dix ans après. On apprend de façon très brève ce qu'il est passé après cette fameuse nuit, mais on revient vite au présent. La bande de potes se réunit pour fêter les fiançailles et le futur mariage tant attendu et idyllique de Louise et Clément. Ce sont les meilleur·e·s ami·e·s de l'un comme l'autre, qui ne se sont jamais lâché·e·s depuis les bancs de l'école. Le fiancé décide d'inviter ses proches dans un chalet pour une semaine de folie.

C'est dans cette situation que Danielle et Noah se retrouvent. Lui habite au Canada depuis plusieurs années, elle sort d'une rupture. Les quiproquos de leur nuit endiablée vont vite se dévoiler et leur jeu du chat et de la souris reprend de plus belle. 

On comprend bien vite que Noah n'a jamais eu de yeux que pour elle, et que Danielle ressent une attirance indescriptible pour son rival de toujours. Une autre histoire incroyable, donc.

Si je semble assez sceptique à travers cette chronique, je dois tout de même avouer avoir lu l'ouvrage en un rien de temps. C'est là l'un des avantages de la romance; on se sent pas le temps passer, d'autant plus quand le roman s'avère être relativement court.

Je ne comprends pas en revanche pourquoi il y a une suite à Même pas en rêve. La fin me semblait pertinente, logique et attendue, même si les complications sans queue ni tête évoquées par Danielle avant le dénouement final m'ont parue tout sauf valables. 

Mais soit, je lirai peut-être la suite, malgré l'intérêt minime portée à l'oeuvre. Ce n'est pas spécialement bien rédigé, le français utilisé demeurant simple. Les chapitres sont courts, hachés, avec une écriture trop orale. Néanmoins, les relations sont plutôt saines et développées, et ça c'est un point positif. 

Même pas en rêve est uniquement disponible en epub. 

J'ai aimé : la relation entre Dany et Noah qui ferait rêver n'importe qui

J'ai moins aimé : une histoire trop précipitée, une écriture peu élaborée

Note : 3/5

lundi 22 février 2021

C'est lundi, que lisez-vous ? - 28

Nouveau lundi, nouveau CLQLV ! Le "C'est lundi, que lisez-vous ?" est un article hebdomadaire adapté par Mallou du "It's Monday, what are you reading ?" du blog One person's journey through a world of books. Autrefois géré par Galleane, c'est aujourd'hui I believe in a pixie dust qui a pris la relève.

1. Qu'ai-je lu les semaines passées ?


Je reviens pour non pas pour une, mais deux semaines. Je ne rentrerai pas dans les détails mais je vis une période très difficile et je peine à lire. Le bilan est donc maigre. 

Côté roman, j'ai lu Même pas en rêve, reçu via la plateforme Netgalley. Rien de transcendant, pas spécialement bien écrit mais qui a le mérite de passer le temps. En revanche, c'est un premier tome, et j'avoue ne pas trop comprendre l'intérêt d'une suite mais bon.

Mes semaines ont plus été tournées vers les mangas. J'ai adoré Le renard et le petit Tanaki dont j'ai loué les louanges sur mon blog. J'ai lu le premier tome de Beastars après en avoir tant entendu parler sur blog de Nephtys. Je dois dire que je suis assez intriguée par ce début de série. Ensuite, j'ai été charmée une nouvelle fois par Le château des étoiles, fresque digne de Jules Verne magistralement menée. Le cinquième opus de l'Arabe du futur continue dans sa lignée, drôle et touchant à la fois. J'ai continué Jardin Secret qui est toujours d'une douceur inégalée et So Charming, un shojo sympa mais dispensable. Enfin, j'ai découvert le premier tome de Strange Dragon, et je me suis prise au jeu de ce titre qui m'aura fait rougir et rendu mon cœur tout mou.

Pour changer, je me suis penchée sur Le regret d'être mère. Ce fut une lecture instructive à bien des égards, quoi qu'un peu redondant et répétitif parfois.

2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?  


Deux ouvrages occupent actuellement mon temps. Dans les transports en commun, je lis le premier volume de Steam Sailors, une saga jeunesse intriguante. Chez moi, je dévore le tome 3 du Gang des Prodiges. J'attendais cette suite avec impatience et pour l'instant, je ne suis pas déçue. 

3. Que vais-je lire ensuite ? 


Ce n'est peut-être pas l'idée du siècle vu mon état et le sujet de ce roman, mais mon choix ira ensuite à Tout va bien de Nina Lacour. J'en ai lu beaucoup de bien (et parfois du mauvais) et je suis impatiente de plonger dedans. À mes risques et périls. 

Mes articles livresque des semaines passées ?


jeudi 11 février 2021

Le Renard et le petit Tanuki, tome 1




Titre : Le Renard et le petit Tanuki, tome 1
Autrice : Mi Tagawa
Genre : Manga
Editions : Ki-oon
Parution : 5 novembre 2020
Nombre de pages : 164
Mots clés : folklore japonais, amitié, magie



Résumé :

Il était une fois Senzo, un renard surpuissant craint de tous les animaux, qui semait la terreur sur son passage… à tel point que les dieux, pris d'une vive colère, le plongèrent dans un profond sommeil… 300 ans plus tard, à notre époque, ils décident de l’en sortir… à une condition ! Privé de sa force destructrice, le voilà chargé d’une mission spéciale : élever le petit tanuki Manpachi pour faire de lui un digne serviteur de la déesse du Soleil. Manpachi a été rejeté par sa famille car il possède des pouvoirs immenses, qu’il a encore du mal à contrôler. Allergique à toute autorité, Senzo refuse de s’embarrasser d’un disciple, aussi mignon soit-il… Sauf qu’au moindre signe de rébellion, il est parcouru d’une douleur insoutenable ! Le voilà bien obligé d’accepter le marché…


Mon avis :

Les éditions Ki-oon ont sorti en fin d'année dernière une pépite méconnue : Le Renard et le petit Tanuki. Ce premier tome est une ode à la bienveillance et à l'acceptation de soi et des autres.

L'histoire débute avec un petit tanuki, effrayé et seul. On ne sait pas si ses parents sont morts ou si iels ont disparu. Notre minuscule héros est sauvé par une horde de loups et de chiens. 

Senzo, lui, est un renard aux pouvoirs magiques puissants, craint par tous les animaux... Sa méchanceté est telle que la déesse du soleil le punit pendant 300 ans. Lors de son réveil, on lui ordonne de s'occuper d'un tout petit être magique : le jeune tanuki. 

Ainsi commence le début d'une cohabitation entre deux âmes que tout oppose. L'un est innocent, naïf et ébahi par le monde qui l'entoure. L'autre regrette le temps passé, mais se laisse attendrir au gré du récit par celui qu'il nomme Manpachi.

Les illustrations sont sublimes. Comment ne pas craquer face à ce tanuki issu du folklore japonais ? C'est impossible ! D'ailleurs, l'inspiration de la mangaka est expliquée à chaque début de chapitre, qui met en avant des personnages de la mythologie nipponne. On pense forcément au studio Ghibli avec les féeries qui lui sont caractéristiques

Le renard et le petit tanuki est un conte qui émerveillera petit·e·s et grand·e·s

J'ai aimé : le trait de la mangaka, l'histoire touchante entre deux personnages attachants

J'ai moins aimé : /

Note : 4,5/5

mercredi 10 février 2021

Le Royaume Assassiné d'Alexandra Christo



Titre : Le Royaume Assassiné
Autrice : Alexandra Christo
Genre : Fantasy, Young Adulte
Editions : De Saxus
Parution : 26 Novembre 2020
Nombre de pages : 499
Mots clés : Sirènes, Royaume, action, amour



Résumé :

Lira est la sirène la plus dangereuse de l'océan. Elle a déjà pris le cœur de dix-sept princes qui sont tombés sous son charme. Mais un jour, tout bascule lorsqu'elle tue l'une de ses semblables. Pour la punir, sa mère la Reine des Mers transforme Lira en ce qu'elle déteste le plus : une humaine. Elle lui donne alors jusqu'au solstice d'hiver pour lui apporter le cœur du Prince Elian, ou bien elle restera sous cette forme pour l'éternité.

De son côté, le Prince considère l'océan comme sa vraie demeure, même s'il est l'héritier du plus grand des royaumes. Chasser les sirènes est sa raison d'être. Mais lorsqu'il sauve une jeune femme qui se noie, il est loin de se douter de sa vraie nature... Pour le remercier, elle lui promet de l'aider à trouver le moyen de détruire toutes les sirènes, mais peut-il vraiment lui faire confiance ?

Mon avis :

Plus qu'une adaptation sombre de La Petite Sirène, Le Royaume Assassiné est une œuvre complexe, passionnante et intrigante.  D'ailleurs, c'est peut-être la première fois que je vois en début de livre une mention TW avec indications de scènes de violences, de langage grossier et de description de blessures. C'est important, primordial même et espérons que cela deviennent une norme à l'avenir.

On plonge dans le monde de Lira, sirène et fille de la Reine des Mers. Cette dernière est connue pour sa cruauté. Respectée et crainte, elle a cherché à façonner sa progéniture à son image. Lira est devenue au fil des années la tueuse des Princes, en retirant sans vergogne les cœurs de nombreux héritiers des royaumes qui peuplent le monde inventé par Alexandra Christo

Mais par un ensemble de circonstances, Lira est punie et transformée en humaine. Sa seule chance de redevenir sirène ? Prendre le cœur du prince le plus convoité du monde : Elian de Midas

L'homme au sang d'or, comme le dit la légende, sillonne les mers à la recherche de la fameuse et dangereuse prédatrice. Il va accueillir à bord cette dernière sans se douter une seconde de son identité... 

Va se jouer pendant tout le récit un réel jeu du chat et de la souris, le rôle changeant au gré des chapitres. Les deux points de vue sont abordés, ce qui permet de suivre plus en profondeur les pensées et les mœurs des deux protagonistes. 

Elian et Lira ont des personnalités fortes, leurs joutes verbales sont piquantes et l'un comme l'autre ne lâchent pas le morceau. Iels possèdent tout de même des fêlures qui se dévoilent au gré des pages.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste, même si nous connaissons très peu leur vie, au final.  On peut citer Madrid, ancienne esclave devenue mercenaire et fidèle alliée d'Elian. Le non-développement de certains personnages, comme celui de la Reine des Mers par exemple, ne m'a pas dérangée outre mesure.  Il n'entache en rien l'intrigue ou la compréhension. Cependant, pour les adeptes de détails ou de sagas, cela peut détonner. 

« Si un humain prend le cœur d'une sirène, il sera à tout jamais immunisé contre son chant. »

Ce qui fait la force de ce roman, c'est l'histoire haletante imaginée par l'autrice. L'action est au rendez-vous et à aucun moyen l'ennui ne pointe le bout de son nez.  On passe d'une séquence à une autre sans vraiment souffler. 

Le niveau de langue est parfois soutenu, l'écriture assez poétique et immersive. Je pense qu'une lecture en VO n'est pas accessible à tout le monde, contrairement à d'autres romans de fantasy destinés aux jeunes adultes.

Seule la fin pourrait nous procurer un sentiment de déception. Celle-ci paraît presque trop brève et succincte en comparaison du reste. On regretterait presque que le roman ne soit qu'un one shot. Mais en même temps, merci à Alexandra Christo pour cela, car c'est tellement rare ! 

En conclusion, Le Royaume Assassiné fut une excellente lecture, en plus d'être un magnifique objet. Etant détentrice de la version brochée, c'est surtout la maquette qui s'en retrouve sublimée, les illustrations n'étant qu'un petit bonus présents qu'en première et dernière pages. De Saxus est décidément une maison d'édition à suivre, qui tire juste avec des titres attrayants et à la hauteur de nos attentes. 

J'ai aimé : l'intrigue qui tient en haleine, le sarcasme entre Lira et Elian

J'ai moins aimé : une fin en-deçà du reste

Note : 4,25/5

lundi 8 février 2021

C'est lundi, que lisez-vous ? - 27

Nouveau lundi, nouveau CLQLV ! Le "C'est lundi, que lisez-vous ?" est un article hebdomadaire adapté par Mallou du "It's Monday, what are you reading ?" du blog One person's journey through a world of books. Autrefois géré par Galleane, c'est aujourd'hui I believe in a pixie dust qui a pris la relève.

1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?



Une semaine assez fournie, avec quatre romans terminés. J'ai enfin eu la note finale du Royaume Assassiné, qui rentre dans mes meilleures lectures de ce début d'année. Si belle, Sybille fut une merveilleuse surprise ! Okuribi et Moi, Méduse m'ont moins transportée, en revanche. Côté manga, j'ai lu deux one shot. Pourquoi je galère toujours en amour ?! possède une dose d'humour et cherche à  prendre en revers les clichés des shojos. My dear neighbor est la première histoire de Megumi Morino, où l'on retrouve déjà son trait et sa douceur. L'histoire m'a moins transcendée par contre, car j'ai dû mal avec les relations ambiguës entre un majeur et une mineure... Enfin, j'ai découvert le premier tome de Secret Innocent World, un manga sur une jeune femme fan de cosplay. C'était sympa, je lirai la suite.

2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?  


J'ai commencé le troisième volume du Gang des Prodiges, une saga à laquelle j'avais complètement adhéré. J'attendais avec impatience ce dernier tome et j'ai hâte de m'y plonger. 

3. Que vais-je lire ensuite ? 


Maintenant, je vais changer de registre et lire un documentaire. Il s'agira de Le regret d'être mère d'Orna Donath.

Mes articles livresque de la semaine passée ?

samedi 6 février 2021

Moi, Méduse de Sylvie Baussier



Titre : Moi, Méduse
Autrice : Sylvie Baussier
Genre : Littérature jeunesse, mythologie
Editions : Scrinéo
Parution : 21 janvier 2021
Nombre de pages : 112
Mots clés : Mythologie, Méduse, féminisme, injustice



Résumé :

Découvrez la mythologie racontée par les monstres eux-mêmes !

Et si ce n’étaient pas eux les méchants ?

Je suis Méduse, petite fille de Gaia, la Terre, et de Pontos, l’océan. Tout le monde vantait ma beauté exceptionnelle. Il me suffisait de regarder un homme pour qu’il soit attiré par moi.

Mais aujourd’hui, mon regard transforme en pierre quiconque le croise et mon apparence est monstrueuse…

Comment cela est-il arrivé ?

Voici mon histoire...

Mon avis :

Les éditions Scrinéo ont décidé en ce début d'année de sortir plusieurs ouvrages portant sur des mythes grecques. Mais la particularité de ces derniers est qu'ils prennent le point de vue des "méchants" de l'histoire. Connaissant un peu le mythe de Méduse, j'étais curieuse de lire le récit de sa perspective. J'en ai profité grâce à Netgalley.

Le roman est court, et on rentre assez vite dans le vif du sujet. Sylvie Baussier décrit la beauté de la jeune femme, et notamment de sa chevelure, qui va causer sa perte... Jalousée par Athéna, demandée en mariage par nombre de prétendants, elle sera finalement violée par Poséidon... Il est rare de lire ces mots en littérature jeunesse, et si ils peuvent décontenancer, ils reflètent aussi d'une mythologie sexiste et violente... L'autrice l'aborde d'ailleurs en fin de roman. 

Le choc est aussi présent suite à la réaction de la déesse guerrière qui décide de punir Méduse pour cet acte. De notre point de vue, cette pensée est archaïque et horripilante. Comme le dit si bien Méduse, c'est elle la victime et c'est pourtant elle qui en paie les frais... Difficile de ne pas y voir un écho de notre société, où les bourreaux s'en sortent tandis que les victimes vivent avec leur traumatisme... 

Commence alors un long périple pour elle et ses sœurs, touchées par le même sort, jusqu'à l'exil. Mais si Méduse est aussi connue, c'est dû à son pouvoir : celui de transformer en pierre les être qui rencontrent son regard. Des animaux, mais surtout des hommes, qui cherchent à avoir sa tête. 

« Comme si j'étais changée en pierre. »

Je ne vais pas raconter tout le mythe, ce roman étant assez rapide et instructif pour ça. Moi, Méduse est d'ailleurs accompagné de notes qui précisent l'origine de la mortelle et des autres personnages, son parcours etc.

La lecture fut fluide, mais peut-être trop expéditive. Cependant, l'ouvrage est destiné à un public plutôt jeune, féru de mythologie. Il est donc logique que la collection Scrinéo mythologie est misée sur un format peu abondant en pages. 

Le plus intéressant, surtout, fut de prendre la légende du côté de Méduse. Cela nous montre un nouvel aspect : celui de l'injustice qui touche la jeune femme, qui, du début jusqu'à la fin, n'est qu'un pion entre les mains d'entités divines. La fin est cruelle.

En somme, Moi, Méduse est une incursion intéressante qui prend de revers le mythe tel qu'on le connait. En optant pour le parti de la gorgone, on s'éloigne de la vision masculine toujours dominante. Je regrette seulement le traitement trop haché et succinct du récit qui, malgré son public cible, aurait gagné à être davantage fourni.

J'ai aimé : suivre le parcours de Méduse de son prisme

J'ai moins aimé : histoire trop courte, évènements trop survolés

Note : 3,25/5

vendredi 5 février 2021

Top 10 chansons : The Smashing Pumpkins

The Smashing Pumpkins fait partie de ces groupes que je connaissais de nom, mais que je n'avais jamais pris le temps de découvrir. Et puis un jour, j'ai pris mon courage à deux mains et lancé la discographie du groupe. Ce fut une véritable claque ! Si, comme moi, vous n'avez pas été attentive à la musique éclectique de la formation native de Chicago, je vous invite à écouter les liens suivants. Promis, vous ne le regretterez pas !

La tâche ne fut pas simple, mais voici mon top 10 des chansons de The Smashing Pumpkins.

10. 1979 (Mellon Collie and the Infinite Sadness, 1995)

9. Today (Siamese Dream, 1993)

8. Rhinoceros (Gish, 1991)

7. Geek U.S.A. (Siamese Dream, 1993)

6. Soma (Siamese Dream, 1993)

5. Bullet With Butterfly Wings (Mellon Collie and the Infinite Sadness, 1995)

4. Cherub Rock (Siamese Dream, 1993)


3. Silverfuck (Siamese Dream, 1993)

2. Zero (Mellon Collie and the Infinite Sadness, 1995)

1. Mayonaise (Siamese Dream, 1993)


Et vous, vous aimez The Smashing Pumpkins ? Quel est votre top 10 ?

Rendez-vous le mois prochain pour un nouvel article. Pour savoir l'artiste ou le groupe qui sera à l'honneur, je compte sur vos suggestions, alors à vos claviers !

jeudi 4 février 2021

Your Name Engraved Herein


 Titre : Your Name Engraved Herein
Réalisateur : Liu Kuang-hui
Distribution :  Edward Chen, Tseng Jing-hua, Fabio Grangeon
Genre : Drame
Date de sortie (première sortie): 30 septembre 2020
Durée : 1h54
Mots clés : amour, homosexualité, religion, LGBTQIA+, Taiwan



Résumé :

En 1988, en pleine période de la liberté de la loi martiale, à Taïwan, Chang et Birdy, deux camarades de lycée, se lient d'amitié. Un jour, lors du congé pour respecter les funérailles du président Chiang Ching-kuo, ils errent en ville, très inspirés par l’amour fraternel et la liberté. Quelques jours passent, Chang se prend d'affection pour Birdy qui, tout confus, semble gêné et le repousse en lui disant qu’il est amoureux d'une fille. Après cet incident, ils se perdent de vue deux décennies durant avant de se retrouver dans une ville par hasard…

Mon avis : 

Disponible sur Netflix, Your Name Engraved Herein m'a intriguée après avoir découvert la chanson phare du film sur Spotify. Rare sont les films asiatiques à aborder le thème de l'homosexualité. 

Dans le Taïwan de la fin des années 1980, on suit la destinée de deux adolescents élèves dans une institution catholique. Les deux garçons se rencontrent en cours de sport, et ne vont plus se quitter. 

Leur relation est très ambiguë, et l'on comprend que Birdy peine à freiner son attirance pour Han. Avant que ce dernier ne se rende compte que son ami ne le laisse pas indifférent, après qu'une femme s'immisce entre eux...

La première partie du film mêle plusieurs temporalités. On part de Han qui raconte son désarroi au père Oliver. Ce sont ses souvenirs qui composent la grande partie de Your Name Engraved Herein. Avant que l'on arrive à la situation fatidique, au jour ultime, au déchirement et puis à la vie d'adulte. Si j'ai moins adhéré au dernier pan de l'intrigue, il semble néanmoins logique. 

Your Name Entraved Herein prend son temps. Les plans sont beaux, épurés. On apprend à connaître nos deux héros, à s'attacher à eux, à partager leurs doutes, leur combat. 

Si vous cherchez de l'action, passez votre chemin. En revanche, si vous aimez les émotions, l'osmose entre deux êtres et la complexité des sentiments, alors vous tomberez sous le charme de ce film. 

J'ai aimé : les acteurs, l'histoire belle et déchirante entre deux êtres

J'ai moins aimé : les nombreux flashback qui ralentissaient et gâchaient parfois l'émotion du film

Note : 3,25/5

lundi 1 février 2021

C'est lundi, que lisez-vous ? - 26


Nouveau lundi, nouveau CLQLV ! Le "C'est lundi, que lisez-vous ?" est un article hebdomadaire adapté par Mallou du "It's Monday, what are you reading ?" du blog One person's journey through a world of books. Autrefois géré par Galleane, c'est aujourd'hui I believe in a pixie dust qui a pris la relève.

1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?

Une semaine en demi-teinte, si je suis puis dire, avec essentiellement des lectures décevantes. Après avoir dévoré Les Graciées, qui est déjà l'un de mes coups de cœur de l'année, j'ai enchainé deux romans peu captivants. Le jardin arc-en-ciel n'a pas su me procurer la magie escomptée et Le livre de M était original mais terriblement long... A côté, j'ai continué la série So Charming ! qui commence à être plus intéressante et débuté Ni No Kuni, tiré des jeux vidéo du même nom.  

2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?  

Je n'ai toujours pas eu l'occasion de lire Moi, méduse, mais je vais transférer le fichier sur mon téléphone pour pouvoir m'y pencher dans les prochains jours. Je n'ai pas beaucoup avancé dans Le royaume assassiné, qui est pourtant une super lecture. Je suis juste peu chez moi et/ou trop fatiguée ! 

3. Que vais-je lire ensuite ? 

Je vais débuter Okuribi dans les transports. 

Mes articles livresque de la semaine passée ?