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mardi 31 mars 2020

Playlist de mars 2020

Le mois de mars fut varié, comme d'habitude. Retrouvez des univers multiples à travers ces chansons, et bonne(s) découverte(s) !

Voyager - Entropy
On Thorns I Lay - Erynies
The Night Flight Orchestra - Divinyls
Dream State - Spitting Lies
Allie X - Sarah Come Home
Absence Of Mine - Delilah
Psychonaut - The Story Ff Your Enslavement
Led Zeppelin - Misty Mountain Hop
Pain Of Salvation - Full Throttle Tribe
Vredehammer - From A Spark To A Withering Flame
Eric Nam - Runaway
Sleep Talk - New Tradition
Departures - Death Of Youth
Tides Of Man - Not My Love 2
Her Name Is Calla - The Dead Rift


lundi 30 mars 2020

Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley

Frankenstein | Lisez!

Titre : Frankenstein ou le Prométhée moderne
Autrice : Mary Shelley
Genre : Classique
Editions : Pocket
Parution : 7 juin 2018
Nombre de pages : 304
Mots clés : science, fantastique

Mon avis :

Frankenstein est un classique de la littérature, considéré comme l'une des œuvres pionnières de la SFFF. Pour ma part, je ne connaissais pas grand chose de cette histoire, hormis l'image de la créature crée par Victor Frankenstein. Autant dire qu'il y a beaucoup de sujets traités dans ce roman, au-delà de son aspect terrifiant. 

Le livre de Mary Shelley débute par les lettres d'un certain Walton, un explorateur et scientifique anglais, rédigées pour sa sœur. C'est au fil de ces écrits qu'on va faire la rencontre de Frankenstein, dont le nom est dévoilé plus tard lors de sa prise de parole.

Le scientifique Suisse narre sa vie à son nouvel ami. On y apprend son enfance, son adolescence jusqu'à son envoi à la faculté d'Ingolstadt. Là-bas, il va se consacrer corps et âme à la création d'un être à qui il va donner la vie. Après des mois, l'homme arrive à son but. Mais pris d'effroi, il s'enfuit devant l'apparence hideuse de la créature. Le début de la fin pour Victor Frankenstein.

Difficile de parler de ce récit sans en dévoiler trop... Néanmoins, le rejet de la créature par son créateur est la base de tout. A partir de là, l'être sans nom ère et va mener une vie faite de préjugés, d'exclusion et de solitude. Ces sentiments négatifs vont se transformer en haine et en vengeance

De son côté, Victor Frankenstein tente d'oublier cet épisode, mais rien n'y fait et les catastrophes qui vont sillonner sa vie ne cesseront de le tourmenter. 

Le point d'orgue du récit se trouve pour moi à la rencontre de ces deux êtres, scellant ainsi leur destin. Et c'est là qu'on obtient les deux points de vue, celui de la créature et celui de son créateur. A mon avis, ni l'un ni l'autre n'ont raison ou tort. Et c'est bien toute la complexité de la chose.

Mary Shelley traite des partis pris, de nos jugements uniquement faits sur l'apparence. De l'abandon, d'un paternel envers son rejeton. Du ressentiment, qui se transforme en acte criminel. De ces pulsions qui animent les humains. Frankenstein ou le Prométhée moderne pour autant ne m'a fait ressentir aucune empathie, ni pour le savant, ni pour "le monstre" qu'il a crée. Si l'un a été injuste, la réaction de l'autre n'est néanmoins pas justifiable. En fait, Mary Shelley réussit à mon sens à rendre antipathique ces deux personnages et à ne nous faire prendre aucun parti. Du moins ce fut mon cas. 

Qui avait tort, qui avait raison ? Les deux êtres sont blâmables et c'est bien là tout le drame, qui va les toucher eux mais aussi leurs proches. J'ai globalement aimé ma lecture, qui m'a fait tout de même pas mal réfléchir et intéressée par ces multiples sujets et approches. Un classique à lire, donc.

Note : 3,75/5

samedi 28 mars 2020

Bratislava

9 octobre

Bratislava est la capitale de la Slovaquie. Vienne et elle sont à moins d'une heure de route, toutes deux étant proches de leurs frontières respectives. C'était donc pour moi l'occasion de visiter un autre pays, une autre culture totalement inconnue.

J'ai pris mon bus à 8h30 et suis arrivée une heure après. La ville a la particularité d'être comme coupée en deux, par un immense pont qui continue en autoroute. Ainsi, on trouve d'un côté le château de la ville, qui la surplombe, et de l'autre le cœur de la commune. Pour tout vous dire, ça rend le tout très brouillant et plutôt anxiogène.


Pour débuter la journée, je me suis dirigée vers le château de Bratislava. La montée m'a un peu angoissée -si vous avez le vertige, mieux vaut continuer tout droit et effectuer l'escalade par l'intérieur de la ville. 



Le château de Bratislava est blanc, pas très grand et peu garni. L'intérieur reprend une grande partie de l'histoire de la ville, de l'antiquité à l'époque actuelle. L'inspection est somme toute rapide, car beaucoup de pièces sont pratiquement vides. L'entrée est peu coûteuse, mais elle ne représente pas un grand intérêt. 



Redescente vers le centre-ville, déjeuner dans un restaurant de burger et excursion dans la cité slovaque; voici à quoi se résumait mon après-midi ! 


A ma grande surprise, il y avait du monde dans les rues de la ville. Peut-être que la place stratégique de Bratislava explique cette attraction, je ne sais pas. En tout cas, il est toujours agréable de voir une bourgade vivante. 



J'ai particulièrement apprécié marcher dans les ruelles de Bratislava, avec ses bus typiques, ses bars (remplis de Gallois car un match entre ces deux nations se jouait le lendemain) et ses boutiques de souvenirs à foison. 


On arrive ensuite sur une grande place. Regardez le soin accordé à la toiture ! J'aime ce genre de détail. 



On retrouve un peu plus loin la statue emblématique de la ville; l'homme au travail. C'est l'une des attractions phares de Bratislava, et c'est vrai qu'elle détonne !




Une bonne glace chez Koun, une grande balade et une ultime destination et non des moindres; l'Eglise Sainte-Élizabeth, également appelée l'Eglise bleue de Bratislava. J'ai été charmée, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur ! Petite mais unique en son genre, sa couleur fait bien évidement tout son effet.


J'ai attendu mon bus, qui partait à 20h20. J'avais préféré prendre large, ne sachant pas combien de temps durerait ma découverte de Bratislava. Mais j'avais déjà "tout vu" à 18h. Si vous y allez, sachez que la ville n'est pas immense et qu'en moins de huit heures, vous aurez largement le temps de connaître la capitale slovaque. 

jeudi 26 mars 2020

Vienne, deuxième partie

8 octobre

Pour ce troisième jour, j'avais décidé de me rendre au château de Schönbrunn. C'est l'un des sites touristiques les plus visités d'Autriche, et il est vrai que beaucoup de monde était présent. Le château est un peu cher mais je recommande de faire Le Grand Tour, car les salles à voir ensuite sont tout aussi intéressantes ! Malheureusement, les photos sont interdites à l'intérieur.



Ensuite, je me suis promenée dans le parc, assez grand et comprenant plusieurs statues et autres monuments. En temps clair, la marche est plus qu'agréable ! Pour ma part, j'ai eu la chance d'avoir beau temps.


En plus du parc, un zoo existe mais je n'y suis pas allée. On peut également décider d'entreprendre la montée vers la Gloriette, qui, en plus du bâtiment imposant et sublime, offre une vue unique sur la ville.





J'ai passé plus de quatre heures en tout dans ce lieu plein de charmes. Après un court repas, je me suis dirigée vers le centre ville pour aller voir les appartements royaux et le musée Sissi. Ces deux musées étaient compris dans le billet Sissi que j'avais acheté le matin. C'est un billet combiné comprenant ces deux musées et le château.


Ces musées n'ont pas beaucoup d'importance si vous ne vous intéressez pas à la vie de l'impératrice autrichienne ni aux objets royaux (faïences, assiettes, etc.). J'ai terminé ma journée par une pause au café Gerstner pour déguster un Klimt Torte. Il était délicieux ! Le soir, j'ai pris un goulash dans un restaurant près de Westbahnhof. C'était plutôt bon, mais très lourd (on ne lésine pas sur la quantité en Autriche visiblement !).


10 octobre

Je passe directement au 10 octobre, puisque la veille, je me suis rendue à Bratislava, qui fera l'objet d'un article indépendant. 

Le 10 octobre était ma dernière vraie journée à Vienne, puisque je repartais tôt le lendemain. Le programme était donc dense ! En premier lieu, je suis allée au Kunsthistorisches Museum, qui fut sans contexte mon musée préféré du séjour ! 


Le musée est découpé en plusieurs périodes; Egypte, Grèce, cabinet d'Art et de Curiosités et de nombreux tableaux des différents grands mouvements artistiques. Je pense que c'est le musée le plus complet et le plus remarquable pour les personnes passionnées par l'histoire et l'histoire de l'art. 




Après avoir mangé, je me suis dirigée vers la Hundertwasserhaus. C'est cet immeuble coloré mondialement connu, un des lieux emblématiques de la capitale. Malgré le mauvais temps (la pluie ayant fait son entrée à ce moment-là), il y avait du monde. On sent que c'est un coin très touristique, les boutiques de souvenirs ayant envahi les rues avoisinantes et le "village" situé en face. C'est tout de même un incontournable de la ville.


J'ai ensuite été au Prater de Vienne, qui est à la fois un énorme parc et une gigantesque fête foraine. On y trouve notamment la Grande Roue de Vienne


J'ai terminé ma découverte par les maisons Otto Wagner. J'ai flâné dans la ville en soirée, pour profiter une dernière fois de Vienne


Je suis rentrée à Paris le 11 octobre, assez triste forcément. Partir en voyage est quelque chose que j'affectionne beaucoup, car j'aime admirer de nouvelles choses. J'ai été servie avec Vienne, qui est une cité riche culturellement et architecturalement. Culinairement, j'ai surtout été attirée par les pâtisseries, et je n'ai pas été déçue de ce côté-là. Mon seul bémol serait peut-être d'y avoir été seule, mais les circonstances ont fait que. En espérant que ces deux articles sur la capitale autrichienne vous ferons rêver et qui sait, donnerons envie d'aller la visiter !