Titre : Le rêve de Ryôsuke
Auteur : Durian Sukegawa
Genre : Littérature contemporaine
Editions : Albin Michel
Parution : 3 mai 2017
Nombre de pages : 320
Mots clés : Japon, Île, suicide, projet, chèvres
Mon avis :
Après Les délices de Tokyo du même auteur, qui m'avait séduite doublement -l'adaptation cinématographique étant un petit bijou-, j'étais curieuse de découvrir ce second roman traduit en français. Il est loin d'égaler son aîné, malgré quelques aspects positifs.
Le schéma est, dans les faits, un peu similaire : l'entraide, le projet d'une vie. Mais contrairement au précédent livre de Durian Sukegawa, les relations humaines étaient moins fortes. Que ce soit auprès des deux camarades venu·e·s avec lui pour travailler ou avec Hashi, un ami de son défunt père, j'ai trouvé une certaine distance dans les sentiments éprouvés par le héros.
Ryôsuke, en arrivant sur l'île, explore, tombe sur un troupeau de chèvres sauvages, concrétisant dans son esprit un début de rêve. Celui de son père et de son ami. Celui de créer du fromage. Les obstacles seront là. Aussi bien matériellement que humainement, le fonctionnement de l'île étant bien particulier.
Au moment où Kaoru et Tachikawa, les deux personnes l'ayant accompagné dans ce ferry au début du roman, quittent l'île, l'histoire s’essouffle à mon sens. J'ai également un peu décroché à cause des longues descriptions des chèvres, de la production du fromage.
Ce que j'ai aimé dans Le rêve de Ryôsuke, par contre, c'est la dépression que traverse le jeune homme, son importance dans le récit. Son père s'est suicidé. Ryôsuke a aussi fait une tentative de suicide, qui est retranscrite. Ces faits vont beaucoup influencer notre héros, seul et meurtri. A plusieurs reprises, il doute, il lutte contre ses pensées obscures. L'état du protagoniste principal m'a touchée et émue.
C'est ce qui m'a le plus intéressée dans cette oeuvre, qui loin d'être barbante, traîne tout de même en longueur en milieu de récit.
Ryôsuke, en arrivant sur l'île, explore, tombe sur un troupeau de chèvres sauvages, concrétisant dans son esprit un début de rêve. Celui de son père et de son ami. Celui de créer du fromage. Les obstacles seront là. Aussi bien matériellement que humainement, le fonctionnement de l'île étant bien particulier.
Au moment où Kaoru et Tachikawa, les deux personnes l'ayant accompagné dans ce ferry au début du roman, quittent l'île, l'histoire s’essouffle à mon sens. J'ai également un peu décroché à cause des longues descriptions des chèvres, de la production du fromage.
Ce que j'ai aimé dans Le rêve de Ryôsuke, par contre, c'est la dépression que traverse le jeune homme, son importance dans le récit. Son père s'est suicidé. Ryôsuke a aussi fait une tentative de suicide, qui est retranscrite. Ces faits vont beaucoup influencer notre héros, seul et meurtri. A plusieurs reprises, il doute, il lutte contre ses pensées obscures. L'état du protagoniste principal m'a touchée et émue.
C'est ce qui m'a le plus intéressée dans cette oeuvre, qui loin d'être barbante, traîne tout de même en longueur en milieu de récit.
Note : 2,75/5
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