Titre : Merciful Crows, tome 1 : La voleuse d'os
Autrice : Margaret Owen
Genre : Young Adult
Editions : PKJ.
Parution : 19 mars 2020
Nombre de pages : 448
Mots clés : castes, inégalité, romance, pouvoirs
Mon avis :
Récente acquisition de ma bibliothèque, j'ai profité de mon voyage pour découvrir ce premier tome qui avait, sur le papier, tout pour me plaire. Sans suspens, ce ne fut pas entièrement le cas.
L'action commence d'emblée dans Merciful Crows; on plonge aussitôt dans la noirceur et la maladie. La caste des Corbeaux est la seule résistante à la peste qui n'hésite pas à décimer les autres groupes de Sabor. Dans le palais royal, on assiste à la récupération de deux corps, dont l'un des deux semble être celui du prince héritier. Toute l'intrigue part de là; le prince n'est en réalité pas décédé et va essayer de s'enfuir pour chercher des alliés afin de reconquérir le royaume.
A partir de là, rien de nouveau à l'horizon. Schéma déjà vu, mais rythme présent et intrigue somme toute prenante. Chose rare aussi; le résumé nous induit en erreur, car si l'on peut penser que la potentielle romance aura lieu entre Fie et Jasimir, ça ne sera pas du tout le cas. En effet, l'héroïne va craquer pour le second personnage de ce plan diabolique; Tavin. Ce dernier est le garde du corps du prince appartenant à la famille des Aigles, réputée pour fournir des guerrier·ère·s redoutables.
Et comme dans malheureusement beaucoup de romans de Young Adult, la romance est bien trop rapide, trop tirée par les cheveux et trop présente. Le rapport à la sexualité est abordé à de nombreuses reprises, avec des garçons et des filles qui sont forcément beaux·belles et dans les normes de beauté de la société. Les allusions à la "fornication" toutes les vingt pages -j'extrapole, bien entendu- m'ont aussi pas mal gênée. Je ne lis personnellement pas ce genre d'histoire pour retrouver ça.
L'amour précipitée et sexualisée est donc un point noir pour moi. En revanche, le récit, malgré une trame logique, marche et captive suffisamment pour nous garder en haleine. L'essentiel du roman tourne autour de cette course poursuite contre le temps et les ennemi·e·s.
L'autre aspect intéressant est celui du "pouvoir" que possède Fie, cette manière d'obtenir les dons de chaque caste à travers les os d'ancien·ne·s membres des familles.
Parlons justement de ces groupes. Ils font tous référence à des oiseaux. Au dessus de tout le monde, on trouve les Phénix. Ce sont les membres de la famille royale qui règne sur Sabor. On trouve ensuite les Resplendissant·e·s, avec les Paons, les Cygnes et les Colombes. Sont également présents les castes des Chasseur·se·s, où l'on retrouve les Aigles, les Grues, les Hiboux et les Vautours. Plus bas dans l'échelle se situe les Commun·e·s, dont font partie les Mouettes, les Pigeons et les Moineaux. Toutes ces clans possèdent des dons. En dernier se place la caste des Corbeaux, qui elle n'a reçue aucun bienfait. Elle est rejetée par les autres et mis au bas de la communauté Saborienne.
Cette organisation de la société était fructueuse; elle amenait à la fois une originalité au roman et nous offrait un rappel de notre monde. J'espère que ces pans seront davantage creusés par la suite.
En somme, Merciful Crows n'a pas été une mauvaise lecture. Le récit possède des rebondissements et est prenant, malgré des facilités scénaristiques parfois dispensables. Néanmoins, j'ai été moins emballée par les personnages, la relation amoureuse et ce rapport presque malsain au sexe et à l'apparence.
Dans les faits, la lecture est loin d'être marquante et est bien en-deçà de certains romans Young Adult. Peut-être y a-t-il une certaine lassitude de ma part pour ce genre éditorial ?
A partir de là, rien de nouveau à l'horizon. Schéma déjà vu, mais rythme présent et intrigue somme toute prenante. Chose rare aussi; le résumé nous induit en erreur, car si l'on peut penser que la potentielle romance aura lieu entre Fie et Jasimir, ça ne sera pas du tout le cas. En effet, l'héroïne va craquer pour le second personnage de ce plan diabolique; Tavin. Ce dernier est le garde du corps du prince appartenant à la famille des Aigles, réputée pour fournir des guerrier·ère·s redoutables.
Et comme dans malheureusement beaucoup de romans de Young Adult, la romance est bien trop rapide, trop tirée par les cheveux et trop présente. Le rapport à la sexualité est abordé à de nombreuses reprises, avec des garçons et des filles qui sont forcément beaux·belles et dans les normes de beauté de la société. Les allusions à la "fornication" toutes les vingt pages -j'extrapole, bien entendu- m'ont aussi pas mal gênée. Je ne lis personnellement pas ce genre d'histoire pour retrouver ça.
L'amour précipitée et sexualisée est donc un point noir pour moi. En revanche, le récit, malgré une trame logique, marche et captive suffisamment pour nous garder en haleine. L'essentiel du roman tourne autour de cette course poursuite contre le temps et les ennemi·e·s.
L'autre aspect intéressant est celui du "pouvoir" que possède Fie, cette manière d'obtenir les dons de chaque caste à travers les os d'ancien·ne·s membres des familles.
Parlons justement de ces groupes. Ils font tous référence à des oiseaux. Au dessus de tout le monde, on trouve les Phénix. Ce sont les membres de la famille royale qui règne sur Sabor. On trouve ensuite les Resplendissant·e·s, avec les Paons, les Cygnes et les Colombes. Sont également présents les castes des Chasseur·se·s, où l'on retrouve les Aigles, les Grues, les Hiboux et les Vautours. Plus bas dans l'échelle se situe les Commun·e·s, dont font partie les Mouettes, les Pigeons et les Moineaux. Toutes ces clans possèdent des dons. En dernier se place la caste des Corbeaux, qui elle n'a reçue aucun bienfait. Elle est rejetée par les autres et mis au bas de la communauté Saborienne.
Cette organisation de la société était fructueuse; elle amenait à la fois une originalité au roman et nous offrait un rappel de notre monde. J'espère que ces pans seront davantage creusés par la suite.
En somme, Merciful Crows n'a pas été une mauvaise lecture. Le récit possède des rebondissements et est prenant, malgré des facilités scénaristiques parfois dispensables. Néanmoins, j'ai été moins emballée par les personnages, la relation amoureuse et ce rapport presque malsain au sexe et à l'apparence.
Dans les faits, la lecture est loin d'être marquante et est bien en-deçà de certains romans Young Adult. Peut-être y a-t-il une certaine lassitude de ma part pour ce genre éditorial ?
Note : 3,25/5
What ? Je suis surprise d'apprendre que ça évoque autant de fois la sexualité, et que la romance ne soit pas renouvelée (le young adult en aurait bien besoin). Je suis déjà moins enthousiaste pour le découvrir, et c'est dommage car l'univers a l'air bien construit et fascinant... Je vais attendre un petit moment avant de le lire, histoire de vider un peu ma PAL.
RépondreSupprimerPeut-être que ces aspects te choqueront moins que moi, mais un peu comme pour ACOTAR, je lis pas ce genre pour retrouver des passages en rapport au sexe -sans que ce soit détaillé hein, plus qu'on en parle beaucoup trop à mon goût. Quand tu le liras, tu me diras !
Supprimer