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mardi 20 octobre 2020

Fingus Malister, tome 2 d'Ariel Holzl


Titre : Fingus Malister, tome 2 : Crâne Bavard, Grimoire et Magie Noire
Auteur :  Ariel Holzl
Genre : Fantastique, jeunesse
Editions : Rageot
Parution : 14 octobre 2020
Nombre de pages : 170
Mots clés : monstres, aventure, univers parallèle

Mon avis :

Je souhaite tout d'abord remercier les éditions Rageot et Netgalley pour avoir pu découvrir en avant-première ce roman. J'avais suivi les aventures de Fingus à la sortie du premier tome, et j'étais donc assez curieuse de savoir comment les choses allaient se dérouler.

Ayant été subjuguée par Les Sœurs Carmines, je me suis mise à suivre de près les travaux d'Ariel Holzl. Fingus Malister n'a pas dérogé à la règle, mais j'avoue avoir été un peu déçue par le premier volume de cette série jeunesse. En effet, si la plume, le ton et l'humour noir caractéristiques de l'auteur étaient là, j'avais été moins emballée par l'univers du livre. Je trouvais qu'il passait un peu à côté de son lectorat. Et je dois dire que Crâne Bavard, Grimoire et Magie Noire possède le même défaut... 

Malgré la volonté d'écrire pour un public jeune à partir de huit ans, il y a un décalage et j'ai l'impression que cette duologie plaira davantage à des adultes aimant la littérature jeunesse qu'à des enfants.

J'avais largement oublié ce qui s'était déroulé dans le premier volet, mais cela ne m'a pas empêché de comprendre l'intrigue. On retrouve Fingus, accompagné de son crâne de grand-père, fourré dans un sale coup. Cette fois-ci, le jeune nécromancien va essayer de dérober le M.E.C.H.A.N.T, le grimoire le plus puissant qui existe en terme de magie noire.

Notre héros, un peu penaud et perdu, lutte entre sa maladroite bonté et son désir de rendre hommage à sa famille en étant cruel. Dans sa quête, il va affronter bien des vilains, toujours accompagné de son acolyte Poppy qui a beaucoup de patience.

Le rythme et les péripéties sont là, mais il manque un je-ne-sais-quoi pour rendre le tout marquant. Ce titre recèle néanmoins des qualités indéniables, notamment sa fin. La morale de l'histoire est bien trouvée, et j'ai aimé le choix de l'auteur de mettre Fingus face à ses erreurs, à les comprendre et à se rendre compte de ce qu'il souhaite réellement être. 

Ariel Holzl signe donc une duologie sympathique. Il dispose d'une patte singulière, mêlant malice, ironie et sarcasme en tout genre. C'est ce qu'on aime chez l'auteur ! Je suis curieuse de continuer mon exploration de ce jeune auteur. 

Note : 3,5/5

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