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vendredi 31 juillet 2020

Bilan livresque - juillet 2020

Un mois plutôt tourné romans, visiblement ! Néanmoins, un bilan pas tant garni que ça, notamment parce que je suis partie à Berlin pendant près d'une semaine. Pas le temps de lire, donc, car j'étais en vadrouille ! 
En BD/mangas, Heartstopper est ma lecture chouchoute par excellence ! Je me suis aussi plongée dans une relecture de Shinobi Life. 
En romans, j'ai beaucoup apprécié Nymphéas Noirs, Les Métamorphoses et Strawberry Moon.


ROMANS / DOCUMENTAIRE


MANGAS / BD


Chroniques sur le blog :


lundi 27 juillet 2020

Strawberry Moon, tome 1 de Laia López


Titre : Strawberry Moon, tome 1 : La fille de la lune
Autrice : Laia López
Genre : Roman graphique, fantastique, jeunesse
Editions : Hachette Romans
Parution : 24 juin 2020
Nombre de pages : 192
Mots clés : sirènes, amour, amitié

Mon avis :

Je n'ai pas hésité bien longtemps avant de craquer pour Strawberry Moon. Et pour cause; Laia López est une illustratrice que je suis depuis un moment sur instagram. La sortie de ce roman graphique était donc très attendue pour moi !

Et autant commencer par le plus évident : les illustrations sont plus que sublimes. Laia López a un réel talent, elle nous le prouve depuis plusieurs années. Et avec les planches de Strawberry Moon, on voit toutes les facettes du travail de l'Espagnole. Les traits, les détails, les couleurs, rien n'est laissé au hasard. Je vous laisse admirer par vous-même et découvrir le reste en vous le procurant...


On aime aussi un début de diversité des personnages, avec notamment Edlyn, atteinte de Vitiligo et Isla, qui est (plutôt) grosse. C'est d'ailleurs cette dernière qui a ma préférence pour le moment. En revanche, ça reste (pour l'instant du moins) très hétéro-centré. 

En ce qui concerne l'histoire, on va suivre les aventures de Diana, une jeune sirène fraîchement majeure qui débarque sur Terre. Elle est accueillie par Isla et Lucas, une sirène et un triton étant déjà là depuis plusieurs années. Après avoir fait un petit topo sur les règles à suivre, Diana rencontre sa colocataire Edlyn, qui est de la même espèce qu'elle. Pour compléter la bande, on trouve Mako, jeune triton intrépide, et celui qui deviendra le love interest de Diana, Eiden

Les pages se lisent rapidement, même sans la présence de réels événements. On suit ces personnages dans leur petite vie tranquille au bord de l'eau, dans cette ville côtière non nommée. 

L'écriture est plutôt simpliste, parfois même répétitive, mais cela n'entache pas tant que ça le déroulé ou l'impression globale laissée par Strawberry Moon. En effet, je me suis finalement peu attelée sur ces points, mais plus sur l'intrigue qui s'améliore au fur et à mesure

L'univers marin est intéressant, et l'introduction d'autres races et d'une enquête sur la disparition d'étudiant·e·s rajoutent du rythme et de la profondeur au récit. La fin, elle, surprend et nous donne envie de connaître la suite ! Or, le deuxième tome est prévu pour la fin d'année en français.

Globalement, c'est une bonne surprise que ce roman graphique de Laia López. Pas forcément par ses dessins qui sont clairement l'atout charme de cet objet, mais par son histoire simple mais non dénuée de charme. Je vous recommande cette lecture si vous aimez les sirènes et vous encourage à vous pencher sur le travail de l'autrice.

Note : 4,25/5

mercredi 22 juillet 2020

Witness


Titre : Witness
Réalisateur : Peter Weir
Distribution :  Harrison Ford, Kelly McGillis, Lukas Haas, Jan Rubes, Josef Sommer, Alexander Godunov,  Viggo Mortensen et Danny Glover
Genre : Thriller/Romance
Date de sortie (en France): 22 mai 1985
Durée : 1h52
Mots clés : Amish, meurtre, témoin, amour

Mon avis : 

D'apparence, Witness semble être un thriller classique : un enfant est témoin d'un meurtre. Etant le seul présent sur les lieux du crime, il est écouté par John Book. Lorsque ce dernier va comprendre que le crime provient de policiers corrompus, il va devoir fuir et se réfugier dans la communauté Amish de Samuel et de sa mère Rachel.

Si l'intrigue n'est pas inédite (la corruption chez les flics, une fuite obligée), la majeure partie du film se passe en réalité au sein de la société Amish de Pennsylvanie. 

John Book est un "anglais", un étranger, qui doit cohabiter avec ce groupe dont il ne partage pas les idées ni les mœurs. Les Amish sont vu·e·s comme des êtres à part, refusant les nouvelles technologies et le progrès. On se croirait revenu plusieurs siècles auparavant -ce n'est d'ailleurs pas qu'une impression.

Ce portrait des Amish est fait sans jugement. Ni négatif ni positif, le réalisateur dresse plutôt une vision réaliste d'un groupement pacifiste (refusant la violence et les armes), uni et patriarcal

Dans ce tableau va naître une histoire d'amour entre notre inspecteur et la mère du témoin, Rachel. Tellement que cela éclipse même l'intrigue policière. A l'instar des romances vouées à l'échec, les liens se font de façon succinctes, et sont seulement perceptibles à des instants clés. Cela crée des scènes plaisantes et touchantes, comme la danse entre les deux protagonistes dans la ferme Lapp. 

Sans être un grand film, Witness est plutôt une bonne surprise. On passe un moment sympathique et on apprécie découvrir des acteurs encore méconnus à l'époque, comme Viggo Mortensen ou Danny Glover. Mais surtout, on retrouve Harrison Ford dans un autre rôle, après les fameux Star Wars, Indiana Jones et Blade Runner. Il livre une performance juste et sincère, face à une Kelly McGillis émouvante en mère de famille partagée entre sa communauté et son amour naissant. La fin des années 1970 et les années 1980 étaient décidément l'époque de ce magnifique -dans tous les termes du mot- acteur qu'est Harrison Ford.

Note : 3,5/5


samedi 18 juillet 2020

Nymphéas noirs de Michel Bussi


Titre : Nymphéas noirs
Auteur : Michel Bussi
Genre : Polar
Editions : Pocket
Parution : 5 septembre 2013
Nombre de pages : 504
Mots clés : meurtre, amour, peinture, Giverny

Mon avis :

Première immersion dans l'oeuvre de Michel Bussi, l'un des auteurs incontournables de ces dernières années en France. Et l'expérience fut positive !

Un meurtre. A Giverny. Petit village bien connu pour avoir été le lieu de résidence de Claude Monet. Un certain Jérome Morval a trouvé la mort, et deux enquêteurs vont essayer d'élucider ce crime : Sylvio Bénavides et le nouvel arrivant ‎Laurenç Sérénac.

De prime abord, le décor parait plutôt simple. En parallèle, on suit les pensées et actions d'une personne âgée, dont on ne connait pas (encore) le nom. Accompagnée de son chien Neptune, elle sillonne Giverny en passant inaperçu. 

Ce roman suit différents points de vue, rythmes, sans trop nous perdre pour autant, mais plutôt pour brouiller les pistes en réalité. 

En treize jours, la vie de Giverny a différentes époques s'affiche devant nous. Plusieurs générations, des indices qui ne cessent de multiplier, des personnages atypiques. Qui peut bien avoir commis ce crime ? Jacques le mari jaloux ? Une ancienne maîtresse ? Ou alors un rapport avec un trafic d’œuvres d'art ? 

La peinture est omniprésente dans l'oeuvre, aussi bien par le décor que par le personnage de Fanette, cette jeune fille de onze ans. 

L'inspecteur Sérénac lui, semble bien plus intéressée par la belle institutrice Stéphanie que par l'enquête. Et ce pan prend une bonne place dans le récit, avec une réelle importance. 

Les meilleures choses sont les plus simples dit-on; Michel Bussi nous en donne la preuve ! Grâce à un retournement de situation, tout s'éclaire, tout prend sens et l'auteur a réussi à nous berner -du moins me concernant. 

Je ne puis en raconter trop sans en dévoiler, mais je comprends le succès des Nymphéas Noirs et plongerait peut-être davantage un jour dans la bibliographie de l'auteur, si les thèmes m'intéressent. 

Note : 4/5

jeudi 16 juillet 2020

Merciful Crows, tome 1 de Margaret Owen


Titre : Merciful Crows, tome 1 : La voleuse d'os
Autrice : Margaret Owen
Genre : Young Adult
Editions : PKJ.
Parution : 19 mars 2020
Nombre de pages : 448
Mots clés : castes, inégalité, romance, pouvoirs

Mon avis :

Récente acquisition de ma bibliothèque, j'ai profité de mon voyage pour découvrir ce premier tome qui avait, sur le papier, tout pour me plaire. Sans suspens, ce ne fut pas entièrement le cas.

L'action commence d'emblée dans Merciful Crows; on plonge aussitôt dans la noirceur et la maladie. La caste des Corbeaux est la seule résistante à la peste qui n'hésite pas à décimer les autres groupes de Sabor. Dans le palais royal, on assiste à la récupération de deux corps, dont l'un des deux semble être celui du prince héritier. Toute l'intrigue part de là; le prince n'est en réalité pas décédé et va essayer de s'enfuir pour chercher des alliés afin de reconquérir le royaume.

A partir de là, rien de nouveau à l'horizon. Schéma déjà vu, mais rythme présent et intrigue somme toute prenante. Chose rare aussi; le résumé nous induit en erreur, car si l'on peut penser que la potentielle romance aura lieu entre Fie et Jasimir, ça ne sera pas du tout le cas. En effet, l'héroïne va craquer pour le second personnage de ce plan diabolique; Tavin. Ce dernier est le garde du corps du prince appartenant à la famille des Aigles, réputée pour fournir des guerrier·ère·s redoutables.

Et comme dans malheureusement beaucoup de romans de Young Adult, la romance est bien trop rapide, trop tirée par les cheveux et trop présente. Le rapport à la sexualité est abordé à de nombreuses reprises, avec des garçons et des filles qui sont forcément beaux·belles et dans les normes de beauté de la société. Les allusions à la "fornication" toutes les vingt pages -j'extrapole, bien entendu- m'ont aussi pas mal gênée. Je ne lis personnellement pas ce genre d'histoire pour retrouver ça.

L'amour précipitée et sexualisée est donc un point noir pour moi. En revanche, le récit, malgré une trame logique, marche et captive suffisamment pour nous garder en haleine. L'essentiel du roman tourne autour de cette course poursuite contre le temps et les ennemi·e·s.

L'autre aspect intéressant est celui du "pouvoir" que possède Fie, cette manière d'obtenir les dons de chaque caste à travers les os d'ancien·ne·s membres des familles.

Parlons justement de ces groupes. Ils font tous référence à des oiseaux. Au dessus de tout le monde, on trouve les Phénix. Ce sont les membres de la famille royale qui règne sur Sabor. On trouve ensuite les Resplendissant·e·s, avec les Paons, les Cygnes et les Colombes. Sont également présents les castes des Chasseur·se·s, où l'on retrouve les Aigles, les Grues, les Hiboux et les Vautours. Plus bas dans l'échelle se situe les Commun·e·s, dont font partie les Mouettes, les Pigeons et les Moineaux. Toutes ces clans possèdent des dons. En dernier se place la caste des Corbeaux, qui elle n'a reçue aucun bienfait. Elle est rejetée par les autres et mis au bas de la communauté Saborienne.

Cette organisation de la société était fructueuse; elle amenait à la fois une originalité au roman et nous offrait un rappel de notre monde. J'espère que ces pans seront davantage creusés par la suite.

En somme, Merciful Crows n'a pas été une mauvaise lecture. Le récit possède des rebondissements et est prenant, malgré des facilités scénaristiques parfois dispensables. Néanmoins, j'ai été moins emballée par les personnages, la relation amoureuse et ce rapport presque malsain au sexe et à l'apparence.

Dans les faits, la lecture est loin d'être marquante et est bien en-deçà de certains romans Young Adult. Peut-être y a-t-il une certaine lassitude de ma part pour ce genre éditorial ?

Note : 3,25/5

dimanche 5 juillet 2020

Top 10 chansons : ONE OK ROCK

Bonjour/bonsoir tout le monde ! Je vous retrouve aujourd'hui pour un nouvel article top 10 chansons.
Parmi les noms donnés, j'ai décidé de sélectionner celui de ONE OK ROCK. Si c'est un groupe que j'écoute très peu dorénavant, il a beaucoup compté pour moi il y a quelques années. Je les ai vu à trois reprises : au Bataclan, au Zénith et au Download festival. Le concert du Bataclan était bien entendu le plus marquant, m'a permis de rencontrer et de passer une soirée avec des gens super (que j'ai perdu de vue depuis, mais qu'importe).
Voici mon top 10 chansons de ONE OK ROCK.


10. Shake It Down (Nicheシンドローム, 2010)


9. Deeper Deeper (Jinsei×Boku, 2013)


8. アンサイズニア (Zankyou Reference, 2011)


7. エトセトラ (Zeitakubyou, 2007)


6. the same as... (Jinsei×Boku, 2013)


5. Re:make (Zankyou Reference, 2011)


4. Liar (Nicheシンドローム, 2010)


3. Wherever You Are (Nicheシンドローム, 2010)


2. Be The Light (Jinsei×Boku, 2013)


1. The Beginning (Jinsei×Boku, 2013)


Connaissez-vous ONE OK ROCK ? Ecoutez-vous ce groupe ? Si oui, votre top 10 chansons ? 
Rendez-vous le mois prochain pour un nouvel article. Pour savoir l'artiste ou le groupe qui sera à l'honneur, je compte sur vos suggestions, alors à vos claviers !

samedi 4 juillet 2020

Le rêve de Ryôsuke de Durian Sukegawa


Titre : Le rêve de Ryôsuke
Auteur : Durian Sukegawa
Genre : Littérature contemporaine
Editions : Albin Michel
Parution : 3 mai 2017
Nombre de pages : 320
Mots clés : Japon, Île, suicide, projet, chèvres

Mon avis :

Après Les délices de Tokyo du même auteur, qui m'avait séduite doublement -l'adaptation cinématographique étant un petit bijou-, j'étais curieuse de découvrir ce second roman traduit en français.  Il est loin d'égaler son aîné, malgré quelques aspects positifs.

Le schéma est, dans les faits, un peu similaire : l'entraide, le projet d'une vie. Mais contrairement au précédent livre de Durian Sukegawa, les relations humaines étaient moins fortes. Que ce soit auprès des deux camarades venu·e·s avec lui pour travailler ou avec Hashi, un ami de son défunt père, j'ai trouvé une certaine distance dans les sentiments éprouvés par le héros.

Ryôsuke, en arrivant sur l'île, explore, tombe sur un troupeau de chèvres sauvages, concrétisant dans son esprit un début de rêve. Celui de son père et de son ami. Celui de créer du fromage. Les obstacles seront là. Aussi bien matériellement que humainement, le fonctionnement de l'île étant bien particulier.

Au moment où Kaoru et Tachikawa, les deux personnes l'ayant accompagné dans ce ferry au début du roman, quittent l'île, l'histoire s’essouffle à mon sens. J'ai  également un peu décroché à cause des longues descriptions des chèvres, de la production du fromage. 

Ce que j'ai aimé dans Le rêve de Ryôsuke, par contre, c'est la dépression que traverse le jeune homme, son importance dans le récit. Son père s'est suicidé. Ryôsuke a aussi fait une tentative de suicide, qui est retranscrite. Ces faits vont beaucoup influencer notre héros, seul et meurtri. A plusieurs reprises, il doute, il lutte contre ses pensées obscures. L'état du protagoniste principal m'a touchée et émue.

C'est ce qui m'a le plus intéressée dans cette oeuvre, qui loin d'être barbante, traîne tout de même en longueur en milieu de récit.

Note : 2,75/5